Steve Dolfi x Inès Mélia : un chocolatier, une céramiste, une collab’
Pour Pâques, À la Mère de Famille s’est associé à Inès Mélia pour créer une collection unique autour de l'œuf. Steve Dolfi, l’un des propriétaires de la chocolaterie, et l’artiste nous en dit plus.
Pour Pâques, la maison de chocolaterie À la Mère de Famille s'est associée à l'artiste Inès Mélia pour créer une collection originale. Tandis que la chocolaterie réputée réinvente chaque année ses traditionnels œufs de Pâques, Inès Mélia a conçu des coquetier-bougeoirs en forme de fleur pour les mettre en valeur. Steve Dolfi, l'un des propriétaires d'À la Mère de Famille, et Inès Mélia, artiste multidisciplinaire, nous racontent les coulisses de cette collaboration.
Comment avez-vous eu connaissance du travail de l’un et de l’autre ?
Steve Dolfi : On s'est croisés pas mal de fois, souvent tard, lorsqu'elle était DJ pour des maisons de mode. Nous avons aussi des amis en commun. C'est comme ça que j'ai commencé à suivre ce qu'elle faisait. Quand l'opportunité s'est présentée, cela nous a semblé évident de collaborer.
Inès Mélia : Pour moi, c'était une découverte, même si j'avais l'impression d'avoir toujours connu À la Mère de Famille. Steve ramenait souvent des gâteaux et des chocolats lorsqu'on se retrouvait avec des amis. La proposition de collaboration est venue naturellement.
Pourquoi avoir fait cette collaboration à Pâques plutôt qu'à une autre période ?
S.D. : C'est la troisième fois que nous travaillons avec un artiste pour Pâques, après Pia Chevalier et Marion Graux. Nous aimons créer des objets uniques en collaboration avec des artistes qui nous inspirent. À Noël, nous avons déjà nos calendriers de l'Avent et des coffrets, alors que Pâques est un moment idéal pour travailler autour de l'œuf, qui est un élément emblématique de notre maison.
I.M. : On m'a proposé ce projet en me disant que chaque année, À la Mère de Famille collabore avec un artiste. J'aime l'idée d'avoir une contrainte de temporalité et de thématique. Imaginer un coquetier, un objet à la fois décoratif et fonctionnel, m'a tout de suite inspirée.
Comment est née l'idée du design de ces coquetiers ?
S.D. : Nous ne nous interdisons rien dans ces collaborations. L'idée était de créer un objet qui ait du sens, qui puisse servir autant pour le chocolat que pour d'autres usages.
I.M. : J'ai tout de suite accepté, d'autant plus que je n'avais pas de coquetier chez moi. Cela m'a amusée de créer un objet qui soit à la fois décoratif, fonctionnel, mais aussi parfois absurde, car le plus grand format fait presque 20 cm de haut. Quelle que soit la taille du coquetier, l’idée était toujours que le coeur de l’oeuf, qui est jaune, rappelle le pistil d’une fleur.
©Pauline Chardin
Quels sont les points communs entre vos disciplines ?
S.D. : Il y en a plus qu'on ne l'imagine. La céramique et le chocolat partagent les mêmes contraintes : démoulage, création de formes, gestion des températures. L'approche est similaire.
I.M. : Ce qui m'intéresse, c'est le travail de la matière, peu importe le médium. J'ai déjà travaillé avec du fromage, en créant de faux bougeoirs. Je trouve fascinant de jouer avec les matériaux, et j'adorerais faire des sculptures en chocolat !
Quels sont les avantages et les inconvénients de cette collaboration ?
S.D. : Difficile de trouver des inconvénients. Même si on tourne toujours autour du thème de l'œuf et de la poule, travailler avec un artiste nous pousse à renouveler notre créativité et à sortir de nos habitudes.
I.M. : Je ne vois pas d'inconvénients, à part peut-être recevoir trop de chocolats ! (rires) J'adore les collaborations, elles m'ouvrent à d'autres savoir-faire et me permettent de créer des objets que je n'aurais pas imaginés seule.
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