Zwilling, une saga tranchante depuis presque 300 ans
Née dans une modeste forge allemande, Zwilling a affûté son expertise au fil des siècles, se taillant une réputation de choix dans le monde exigeant de la coutellerie. Plus qu'une simple manufacture, la marque est devenue un symbole de précision et d’endurance dans l'univers culinaire.
Au cœur de Solingen, cette bourgade allemande qui évoque les cartes postales, l'histoire de Zwilling s'écrit au son des marteaux frappant l'acier et des flammes dansant dans les forges. Fondée en 1731 par Peter Henckels, la manufacture n'a pas seulement façonné des couteaux, mais aussi une tradition d'excellence qui s'est perpétuée à travers les âges, nourrie par une promesse de qualité sans compromis. Le choix de "Zwilling", qui signifie "jumeau" en allemand, pour baptiser l'entreprise, était un hommage astucieux au signe des Gémeaux, sous lequel l'entreprise fut enregistrée un certain mois de juin. Ce symbole céleste est devenu l'incarnation de la dualité entre tradition et innovation, marquant chaque lame d'un équilibre parfait entre ancien et moderne.
Des couteaux pratiques et design
À travers les siècles, Zwilling a forgé sa réputation, récoltant des distinctions lors de grandes expositions universelles comme à Londres en 1851, ou à Paris en 1855. Les premières créations, issues d'un ballet rythmé de marteaux et d'étincelles, transcendaient la simple innovation pour tisser le début d'un héritage destiné à franchir les frontières de leur petite ville. Ces couteaux ne sont pas de simples outils, ils sont le résultat d'une chorégraphie méticuleuse où chaque étape, de l'arrivée des bobines d'acier jusqu'à l'apposition du logo et l'emballage final, compte plus de 40 mouvements précis, presque rituels. Les artisans, véritables âmes de la manufacture, œuvrent en tabliers de cuir, le regard concentré, manipulant les lames avec une dextérité qui trahit des années de dévouement.
Pour rester à la pointe, Zwilling ne cesse d'innover avec des techniques telles que le procédé Friodur, où les lames incandescentes sont trempées dans un bain glacé pour en durcir l'acier, conférant à chaque coupe un fini impeccable. La méthode Sigmaforge, quant à elle, transforme un bloc d'acier unique en une lame sans jointure, équilibrée et résistante, prête à rivaliser avec les lames de samouraï grâce à un angle de coupe précis de 30°. Mais l'innovation ne s'arrête pas là, la manufacture intègre une centaine de robots exclusifs à la marque allemande, pour automatiser les tâches les plus complexes, garantissant une précision inégalée dans chaque geste.
Les couteaux Zwilling voyagent bien au-delà de Solingen, gagnant le cœur des cuisines du monde entier, des chefs reconnus aux amateurs enthousiastes. Mais les produits Zwilling ne sont pas juste plébiscités pour leur longévité et leur prise en main intuitive, le design joue également un rôle essentiel. Des créateurs renommés comme l'architecte italien Matteo Thun ou encore la star des forgerons américains, Bob Kramer, signent des gammes, élevant ces simples ustensiles au rang d'objets de désir.
Un conseil en plus pour garantir à votre couteau une vie longue et tranchante
Évitez là tout prix le lave-vaisselle ! Préférez un bon lavage à la main avec de l'eau tiède et du savon doux (en évitant l’usage d’une éponge trop abrasive), suivi d'un séchage immédiat avec un chiffon doux. Pour finir, rangez-le dans un étui ou un bloc de couteau afin d’éviter tout rapprochement avec les autres couverts de votre tiroir.
Trois chefs parlent le leur "Zwilling"
Julien Duboué, du restaurant B.O.U.L.O.M
Le chef partage avec un enthousiasme de petit garçon émerveillé devant les vitrines des Galeries Lafayette à Noël, ses premiers souvenirs des couteaux Zwilling dans une boutique près de l'Opéra. Pour lui, ZWILLING incarne une fusion de diversités sous une seule enseigne, offrant des gammes adaptées à tous les contextes culinaires. Ancien aspirant rugbyman reconverti en chef de cuisine, Julien a aujourd'hui sa propre collection de couteaux Zwilling, choisissant la gamme Pro pour chez lui et une collection spécifique pour son restaurant, où la précision des lames prime sur tout. Il décrit sa passion pour la coupe précise et nette comme une constante, que ce soit à la maison ou au travail.
Chef à la télé dans des shows comme Top Chef et Cuisine Impossible, Julien s'est installé dans le XVIIIe arrondissement parisien où il a ouvert B.O.U.L.O.M., un combo original de boulangerie et resto avec buffet à volonté. Dans sa cuisine, il ne jure que par les couteaux Damas de Tanrei, la crème de la crème chez Zwilling. Ces lames sont ses chouchous pour préparer poissons, herbes et tout ce qui nécessite une coupe d'une précision chirurgicale.
Ce qu'il adore par-dessus tout ? La finesse des lames, parfaites pour trancher finement des ceviches ou des carpaccios et laisser les tranches filer comme par magie de la lame.
Bruno Doucet, du restaurant La Régalade Saint-Honoré
Le chef de La Régalade Saint-Honoré (2 toques) pourrait presque ouvrir un musée avec ses 500 couteaux ! Des couteaux de cuisine, de chasse, de poche... il les collectionne avec la ferveur d'un passionné qui, petit, rêvait de devenir astronome et s'est finalement tourné vers les étoiles de la gastronomie. À Paris, dans ses restos, il enchante les palais avec sa vision unique de la bistronomie, grâce à des plats aussi généreux que créatifs.
Quand il est aux fourneaux, Bruno Doucet ne plaisante pas avec ses outils. "J’aime travailler avec un couteau qui coupe," dit-il en se remémorant les vieux couteaux épais qu'il fallait aiguiser sans cesse. Les couteaux Zwilling, en revanche, gardent leur tranchant. Un simple coup de fusil et ils sont comme neufs. Bruno a un faible pour les gammes japonaises Miyabi et le très prisé Four Star. Que ce soit pour trancher une côte de bœuf, lever des filets de poisson ou ciseler une échalote, il les trouve incomparables. Pour lui, un couteau, c'est plus qu'un outil : c’est le prolongement de sa main, un partenaire essentiel pour valoriser chaque produit et transformer le simple geste de cuisiner en un art.
Alessandra Montagne, du restaurant Nosso
La plus parisienne des Brésiliennes, garde un souvenir chéri du premier Zwilling que sa belle-mère lui a offert à un Noël il y a plusieurs années. Depuis son arrivée en France il y a plus de vingt ans, c’est avec ces couteaux qu’elle a trouvé son rythme en cuisine. "Leur légèreté, leur équilibre, leur ergonomie... parfait pour quelqu’un avec de petits poignets comme moi !", confie-t-elle. Chef des cuisines des établissements Nosso (2 toques) et l'épicerie Tempero dans le XIIIe arrondissement de Paris, elle concocte des plats respectueux des saisons et zéro déchet.
Pour Alessandra Montagne, le grand couteau de chef de la gamme Pro est son chouchou, l'outil incontournable pour réaliser des brunoises précises, sa grande passion. "Je rends mes apprentis fous avec mes juliennes parfaites, pas un morceau ne doit dépasser !", s’amuse-t-elle. Alessandra voit ses couteaux comme des bijoux précieux, qu’elle cache quand elle n’est pas là. "On passe toute la journée avec un couteau en main, alors autant qu’il soit parfait." Pour elle, un bon couteau, c'est sérieux : à la fois un trésor personnel et un compagnon de tous les instants en cuisine.
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