3 Jours de Montauban à Albi
Occitanie/2022
« On ne devrait jamais quitter Montauban », déclare Fernand Naudin alias Lino Ventura dans Les tontons flingueurs. C’est pourtant ce que nous vous encourageons à faire dans un périple entre Tarn et Garonne et Tarn, entre les vallées de l’Aveyron et celle du Tarn.
© Paul Atkinson
Avant de quitter Montauban et Lulu la Nantaise – qui est d’ailleurs le nom d’un bar en centre-ville –, il convient de profiter de cette superbe cité à la brique rose et à sa magni-fique place Nationale aux couverts (galeries en arcades), en espérant que les travaux qui la défigurent aujourd’hui soient achevés d’ici là. On admire l’ensemble architectural de cette bastide fondée en 1144 et sa cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, qui abrite un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres, le peintre au violon, auquel sa ville natale rend hommage par un musée. Au seuil de la place Nationale, le marché couvert est un rendez-vous coutumier et gourmand. On empruntera bien volontiers le pont Vieux pour trouver, de l’autre côté, le quartier pittoresque de Villebourbon et son beau marché du mercredi.
Cap à l’Est par la très jolie vallée de l’Aveyron, que l’on rejoint à Bioule, déroulant ensuite quelques villages pittoresques : Bruniquel, Penne, puis Saint-Antonin-Noble-Val, beau village sur la rive droite de la rivière, aux confins du Rouergue, du Quercy et de l’Albigeois, aux vieilles maisons à toits de tuiles, aux rues étroites et sinueuses, à l’ancien hôtel de ville roman surmonté d’un beffroi à colonnettes. Crochet possible par Puycelsi, ancienne place forte dominant depuis son plateau rocheux la vallée de la Vère, ou Castelnau-de-Montmiral et sa belle place à couverts, en traversant la forêt domaniale de Grésigne.
On suit la vallée jusqu’à Féneyrols, avant de descendre vers le Sud pour rejoindre Cordes-sur-Ciel, la ville la plus visitée du département. La cité, érigée par le comte de Toulouse Raymond VII en 1222 pendant la croisade contre les Albigeois, s’élève sur le Puech de Mordagne et ne fut jamais assiégée, conservant toutes ses richesses médiévales jusqu’à nos jours. Il faut néanmoins être en bonne forme pour la grimpette par la porte de l’Horloge et la rue du même nom qui mène à son sommet. Dans ses ruelles pavées, on trouve, après ce bel effort, la sérénité contemplative devant les façades anciennes, le Musée des arts du sucre et du chocolat, les vieilles demeures gothiques et les autres musées. Cordes-sur-Ciel, dont le nom définitif lui a été donné par une romancière en 1947, a été élu Village pré-féré des Français en 2014.
D’une vallée à l’autre, vous rejoindrez le Tarn et Albi, en passant, par exemple, par Carmaux, une ville au long passé industriel, comme en témoignent son Musée du verre et son Musée-mine consacré à l’exploitation du charbon. S’il s’agit de votre première visite à Albi, posez-vous devant la majestueuse et imposante cathédrale Sainte-Cécile. Le musée Toulouse-Lautrec est à ses pieds, un peu plus bas, les deux monuments de la ville se font face. De là, il suffit de remonter par les rues animées jusqu’à la place du Vigan pour croiser, au hasard, la collé-giale Saint-Salvi et son cloître ou la mairie. Les commerces de bouche arborent volontiers en façade la célèbre phrase de Toulouse-Lautrec : « Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin ! »
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