5 restaurants gastronomiques qui font la Côte d'Azur
Entre son arrière-pays montagneux et ses plages, la Côte d’Azur regorge d’adresses gastronomiques. Souvent engagés, les chefs de la région se chargent de mettre à l’honneur leur terroir. Florilège.
Véritable star de l’été avec ses paysages épars, la Côte d’Azur possède son panel d’adresses à ne pas louper. Qu’ils soient situés dans les terres ou au bord de la mer Méditerranée, ses restaurants font la fierté du patrimoine gastronomique français dans son ensemble. Le terroir est vaste et (majoritairement) béni par le soleil.
À Marseille, Passedat - Le Petit Nice
Dans la cité phocéenne, les créations culinaires sont multiples et la mer Méditerranée offre un terrain de jeu vaste pour les cuisiniers. Au sein de son magnifique écrin blanc, la cuisine du chef Gérald Passedat est dictée par ce que donne la mer offre chaque matin. Dans la salle du restaurant Le Petit Nice (4 toques), les immenses baies vitrées offrent une vue imprenable sur l'eau bleue à perte de vue. Une adresse à faire (au moins) une fois dans sa vie et découvrir ainsi l’un des six menus disponibles allant de 195 euros pour le "Retour de Pêche" à 490 euros pour la "Découverte de la mer".
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- Corniche J. F. Kennedy, Anse de Maldormé, 13007 Marseille 7
© DR
À Cassis, La Villa Madie
Le restaurant, entouré de quelques arbres, offre un cadre idyllique pour les curieux venus découvrir l’univers du chef Dimitri Droisneau Gault&Millau d'Or Paca Corse Monaco 2017. Avec sa femme Marielle en salle, ils servent trois menus allant de 180 à 350 euros. Ils sont construits chaque jour autour "de l’humeur de notre Méditerranée, de la pousse de nos jardins et de nos vergers" expliquent-ils sur leur site. Les convives chanceux peuvent trouver place en terrasse pour profiter d’un repas marin à l’air libre.
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- anse de Corton, 30 Avenue du Revestel, 13260 Cassis
© DR
Au Castellet, La Table du Castellet
Rentrons un peu plus dans les terres, dans le fief de Fabien Ferré. Situé un peu plus à l’est, La Table du Castellet (3 toques) fait office de référence et de juste milieu entre Côte d’Azur et Provence. Ce mélange offre une juxtaposition des terroirs et de leurs produits dans l’assiette du chef. Cette alliance se traduit par des plats comme l’encornet à la provençale et marjolaine ou encore le pigeon excellence miéral, suivi de céréale soufflée et sarriette. Au sein de l’établissement de ce grand domaine, deux menus sont disponibles : "Expression végétale" et "Expression marine" en quatre ou six temps chacun avec des prix allant de 160 à 260 euros.
- Lire l'avis Gault&Millau sur La Table du Castellet (16,5/20)
- 3001 Route des Hauts du Camp, 83330 Le Castellet
© Hidden_Cliffs - Stéphane Riss
À Nice, Onice
Situé à proximité de la vieille ville, entre la colline du château et le port de Lympia, Onice (2 toques) fait figure de nouveauté dans la capitale des Alpes-Maritimes. À la tête de cet écrin, un couple de chefs est à l’œuvre, Florencia Montes et Lorenzo Ragni. Les deux cuisiniers font partie du Livre 109 édition 2024. Côté cuisine, deux menus, Découverte et Onice, en cinq et sept séquences, sont disponibles à 100 et 120 euros. Nice oblige, la mixité de terroir se partage entre trois origines : la mer, l’arrière-pays et sa terre, et l’Italie. Un mélange combiné dans leurs assiettes avec des créations comme la gamberoni de San Remo, le centrolophe de nos côtes ou encore l’agneau fermier.
- Lire l'avis Gault&Millau sur Onice (14/20)
- 5 Rue Antoine Gautier, 06300 Nice
© DR
À Menton, Mirazur
Notre sélection se termine à seulement 10 km de la frontière italienne, chez notre Cuisinier de l’Année 2009, Mauro Colagreco. Le chef italien, né en Argentine, est installé depuis bientôt 20 ans dans son établissement face à la mer. Engagé depuis toujours pour le respect du climat et des autres problématiques de respect de l’environnement, le chef est d’une rare précaution dans le choix de ses produits. Dans une interview pour GQ France, il confie utiliser au moins 95 % de produits locaux et avoir enlevé au moins 85 % du plastique utilisé dans sa cuisine. Dans l’assiette, cela se traduit par une cuisine dépendante chaque jour de ce que la nature donne. Au total, quatre menus "Univers Mirazur" coexistent et varient en fonction du jour de votre venue : Racines, Feuilles, Fleurs et Fruits, tous à 450 euros.
- Lire l'avis Gault&Millau sur Mirazur (18/20)
- 30 avenue Aristide Briand, 06500 Menton
© Antonio Sorrentino - Matteo Carrasale
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