Le chef périgourdin Cyril Haberland vend son restaurant l’Atelier
Chef amoureux de sa région, il a décidé, avec sa compagne Anne, de vendre le restaurant qu’il a ouvert il y a maintenant six ans.
L’histoire entre Cyril Haberland et la cuisine a commencé bien avant le restaurant L’Atelier (2 toques) à Périgueux. Il a exercé pendant neuf ans en tant que chef au Château des Reynats à Chancelade, non loin de son écrin actuel. Le chef, qui se qualifie comme "un homme de challenge", a eu, avec son épouse, "envie d’ouvrir une affaire en toute simplicité". Une affaire qu’il va mener à bien, obtenant la note de 14,5/20 et le prix de la naturalité en 2019 de la part du Guide Jaune.
La fin d’un cycle
Après avoir lancé cet écrin, Cyril Haberland a eu sans cesse la volonté d’améliorer la qualité des services proposés dans son restaurant. Un rythme soutenu, compliqué à tenir : "en six ans ici, ce n’est pas compliqué, il n’y a pas eu un seul jour d’arrêt. Même lorsque l’établissement était fermé, c’était pour faire des travaux et permettre au restaurant de monter en gamme", nous confie le chef. Alors, quand on demande au chef périgourdin de nous décrire ses années aux commandes de l’établissement, il rétorque ironiquement : "Entreprendre, c’est dur ! C’est franchement passionnant, c’est une expérience magnifique, mais on est seul à bord et on se doit de gérer absolument tout."
Fort de six années d’expérience en tant qu’entrepreneur, le chef de L’Atelier "pense avoir fait ce qu’il fallait et pense avoir fait le tour de ce challenge", fier du chemin parcouru. "Une fermeture, ce n’est pas évident, c’est une page du chapitre qui se tourne. On a écrit ici une histoire. Ces six années nous ont permis de progresser sans cesse. Nous n’arrêtons pas par contrainte, on met fin à cette aventure en haut, et c’est génial", se réjouit Cyril Haberland. Pour le moment, l’heure est au repos, sans réfléchir à la suite : "Je n’ai aucune idée de ce que je veux faire ensuite, si je commence à réfléchir déjà aux futurs projets, cela reviendrait au fait de ne pas prendre de vacances. Je veux vraiment déconnecter", développe-t-il.
Sans pour le moment savoir quel sera son prochain défi, le chef est certain de modifier sa philosophie culinaire. "Je pense qu’il faut se réinventer, il est impossible de faire la même chose qu’il y a dix ans ou bien même quatre ans. Depuis le Covid, c’est devenu compliqué de travailler dans notre secteur, que ce soit lié aux problèmes de personnel ou à l’inflation. Les clients ont des attentes différentes." Gault&Millau lui souhaite donc une bonne continuation et lui dit certainement à bientôt sur la route de la gastronomie.
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