Les tables incontournables pour passer un bel été dans les Alpes
La saison estivale, ce n’est pas que la plage et le sable blanc. Les montagnes dévêtues de leur manteau blanc sont aussi un beau terrain de jeu et un repaire des belles adresses où manger.
Le territoire français regorge de différents climats et de différentes géographies. L’été et sa chaleur sont souvent synonymes d’évasions vers la mer et ses plages de sable blanc ou de galets. Dans le même temps, la montagne, omniprésente l’hiver, passe à la trappe lorsqu’elle perd son voile blanc. Les épicuriens ont avec elle un véritable terrain de jeu culinaire à explorer. Voici nos incontournables des Alpes, entre bord de lac et altitude.
À Veyrier-du-Lac, La Table de Yoann Conte
Impossible de faire une sélection d’incontournables alpestres sans citer notre Cuisinier de l’Année 2024, Yoann Conte. C’est au bord du lac d’Annecy que notre route commence avec La Maison Bleue, un hôtel de très bonne qualité. Ce qui fait la renommée du lieu est avant tout La Table de Yoann Conte (5 toques). Dans cet écrin à l’ambiance chaleureuse, assez symptomatique de la région, le chef sert une cuisine sensible. La carte comprend quatre menus : Arbre de vie : racines paysannes, Sur le chemin…, Parcours de vie ! et L’ultime synthèse. Dans son établissement, le pensionnaire de Veyrier-du-Lac souhaite que chaque convive puisse personnaliser son expérience. Pour ce faire, il propose une carte sur mesure adaptée aux envies et aux besoins des clients.
- Lire l'avis Gault&Millau sur La Table de Yoann Conte (19/20)
- 13 vieille Route des Pensières, 74290 Veyrier du Lac
© Fou d'images
À Megève, Flocons de Sel
Situé quelques encablures au-dessus de la station, le restaurant d’Emmanuel Renaut n’est plus réellement à présenter. Son écrin de bois est devenu avec les années un incontournable de la gastronomie française. Le chef aux 5 toques propose au Flocons de Sel, en compagnie de sa femme Kristine, une ambiance et une cuisine au plus proche de la nature. Le chalet dans lequel se tient le restaurant offre, au travers des baies vitrées, une vue imprenable sur la montagne haut-savoyarde. Dans l’assiette, le terroir est retranscrit par deux menus, une "Promenade au Leutaz" et une "Randonnée aux saveurs du printemps". Pour compléter cette expérience, le Flocons de Sel possède une offre hôtelière afin d’accueillir des curieux pour une ou plusieurs nuits. À noter, le restaurant sera fermé à partir du premier septembre 2024 en raison de travaux et ne rouvrira qu’au printemps 2025.
- Lire l'avis Gault&Millau sur Flocons de Sel (19,5/20)
- 1775 Route du Leutaz, 74120 Megève
À Annecy, Saba
Toujours non loin du lac, se tient le restaurant Saba du 109 2024, Clément Torres. Contrairement à bon nombre de ses confrères, le chef n’était pas voué à faire de la cuisine étant petit. Il rencontre cette voie en Australie alors qu’il est à l’époque moniteur de voile. Après dix ans à apprendre les ficelles du métier, il se lance avec le support de la Dotation Jeune Talent Gault&Millau. Côté cuisine, la proposition est sous légère influence nippone. Amateur de découvertes ? Vous trouverez ici deux menus entièrement à l’aveugle en cinq et sept temps pour se plonger dans une expérience immersive. Aucun menu n’excède 70 euros, de quoi s’offrir un beau voyage gastronomique pour un budget plus abordable.
- Lire l'avis Gault&Millau sur Saba (13,5/20)
- 21 Faubourg Sainte-Claire, 74000 Annecy
© Mae Braud - Justine Torres
À Saint-Martin-de-Belleville, La Bouitte – René & Maxime Meilleur
À quelques encablures des Menuires et de la station de Val Thorens se situe le magnifique écrin familial La Bouitte. Ce Relais & Châteaux abrite avant tout un restaurant, celui du père et du fils René et Maxime Meilleur. Aujourd’hui détenteurs de quatre toques, leur histoire gastronomique commence à la suite d’un repas chez Paul Bocuse qui transforme les envies et la cuisine du père. La carte est composée de quatre menus, aux influences régionales, allant de 210 à 440 euros par personne. Chose peu commune, un menu spécifique est prévu pour les jeunes convives de moins de 10 ans à 85 euros. Dans l’assiette, un air de balade dans les montagnes se dégage du chalet situé à 1500 mètres d’altitude. À l’image de "la promenade dans les cailloux" composée d’escargots charnus poêlés, de quignon en persillade et d’un velouté d’orties.
- Lire l'avis Gault&Millau sur La Bouitte (17/20)
- Hameau de Saint Marcel, 159 Route du Crey, 73440 Les Belleville
© Matthieu Cellard
À Lucinges, L’Auberge de Lucinges
Dans les hauteurs de Genève, aux abords du Lac Léman, se tient L’Auberge de Lucinges, issue de la ville éponyme. L’établissement est le terrain de jeu de notre 109 édition 2024, Benjamin Breton. La cuisine du chef et ses assiettes sont évidemment en partie dictées par l’offre du lac et des montagnes environnantes. On peut retrouver l’omble des sources, mais aussi le chevreuil d’été, des produits synonymes d’un attachement à son terroir. Au-delà de l’attachement dans ses plats, le chef a pour ligne directrice le respect du vivant. Il honore de ce fait sur le site Internet du restaurant chacun de ses producteurs.
- Lire l'avis Gault&Millau sur L'Auberge de Lucinges (14,5/20)
- 67 place de l'Église, 74380 Lucinges
Ces actualités pourraient vous intéresser
Manon Fleury x Delphine de Vigan : un même feu sacré pour l’humain
L’une est une cheffe engagée qui puise son inspiration dans toutes les formes d’arts. L’autre est une écrivaine dont les œuvres sont autant saluées par la critique que le grand public. Chacune, à sa manière, raconte le respect du vivant. La rencontre était évidente.Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
Retrouvez la liste complète des partenaires qui font confiance à Gault&Millau
Tous nos partenaires