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Le Tour de France est à vélo, mais aussi au resto

Le Tour de France est à vélo, mais aussi au resto

Mathieu Dubus | 01/07/2024 16:54

La plus grande course cycliste au monde se tient chaque année sur les routes de l’Hexagone. La mise en valeur du patrimoine et des terroirs est aussi au cœur de la compétition. Voici notre sélection d'adresses des villes étapes.

Depuis 1903 et son départ du café Le Réveil Matin, le Tour de France traverse chaque année le territoire. Sa médiatisation grandissante et sa retransmission en clair à la télévision offrent une visibilité planétaire au patrimoine français. Les parcs naturels, les châteaux ou les restaurants qui jalonnent le parcours sont bien souvent présentés par des narrateurs comme Jean-Paul Olivier ou Franck Ferrand. Cette année encore, plus de 20 localités accueilleront le départ ou l’arrivée d’une étape du Tour de France. L’occasion pour les épicuriens suiveurs de la Grande Boucle de découvrir des adresses recommandées par le Guide Jaune.

Georges Blanc, à Vonnas le 4 juillet 

Non loin de Mâcon se tient la maison Georges Blanc (Gault&Millau Académie), une ancienne auberge centenaire. Le chef est aux commandes du restaurant depuis 1968. Il transforme l’adresse familiale, à la cuisine riche, en une cuisine plus raffinée. Aujourd’hui, le chef exécutif Florent Maréchau propose des plats comme le homard à la flamme au savagnin avec un miso de Bourgogne et harissa coraillée.

  • Où ? 1 Place du Marché, 01540 Vonnas
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Origine, à Dijon le 4 juillet

Arrivé en France au milieu des années 2000 en provenance du Japon, le chef Tomofumi Uchimura fait ses armes avec Emmanuel Renaut. Il reprend les rênes du restaurant Origine (3 toques) à Dijon et obtient le titre de Grand de Demain dans la région Bourgogne-Franche-Comté en 2022. Il propose une cuisine saine avec deux menus au dîner. L’un des deux est entièrement végétal, à l’image de son plat maïs et laitue, accompagné d’épeautre, de polenta, de tomate, de radis et de pain d’épices.

  • Où ? 10 Place du Président Wilson, 21000 Dijon
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Le Chef Coq, à Nuits-Saint-Georges le 5 juillet

Au sein de l’hôtel de la Gentilhommière, la cuisine traditionnelle est le cheval de bataille du chef Jérémy Combeau au restaurant Le Chef Coq (2 toques) avec un menu "labellisé 100% Côte-d’Or". On y retrouve la truite brûlée du Gaec "de l’Aube" en pochouse à l’anis de Flavigny, accompagnée de poireau confit et grelots caramélisés, mais aussi le suprême de volaille de "M. Maret" aux écrevisses avec des frites de panisse et ses fèves en ragoût aux dattes et citron salé.

  • Où ? 13 Route de la Serrée, 21700 Nuits-Saint-Georges
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© Bénédicte - Lionel Dupouy

Octave, à Troyes le 7 juillet

Dans un cadre assez réservé, aux caractéristiques troyennes et ses villas à pans de bois, se dresse Octave (1 toque). Son chef, Baptiste Gautier, fait partie des 109 Gault&Millau 2024. Une récompense qui salue le travail d’une bonne cuisine à tarif accessible, avec une formule entrée/plat/dessert à 25 euros le midi, composée notamment d’un ceviche de daurade aux groseilles et courgettes rôties.

  • Où ? 23 Rue des Quinze Vingts, 10000 Troyes
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Gric, à Orléans le 9 juillet

À proximité des Halles de la ville se trouve le restaurant Gric (1 toque). Sa jeune équipe, emmenée par la cheffe Marie Gricourt, anime le cœur orléanais. L’établissement a une ambiance et un décor de bistrot moderne. Côté cuisine, la formule du midi est à 28 euros et le menu dégustation au dîner à 55 euros. Des plats réconfortants sont servis, comme le filet de bœuf, accompagné de pomme paille, de houmous et d’une sauce morille.

  • Où ? 8-10 Rue des Halles, 45000 Orléans
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© DR - Studio 204

Le Cromesquis, à Aurillac le 11 juillet

Cela fait bientôt dix ans que Nathalie Borne et Luc Parmentier sont installés dans cette ancienne forge au cœur d’Aurillac. En semaine au Cromesquis (2 toques), le menu du jour est à 22 euros. Le soir, lui, en cuisine et elle dans la cave, laissent plus libre cours à leur imagination. Trois menus sont proposés : Saveur, Tentation et Surprise, allant de 33 à 69 euros par personne. On peut y trouver des créations comme la rémoulade de crabe aux petits légumes et fines herbes.

  • Où ? 1 Rue du Salut, 15000 Aurillac
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La Table de Michel Dussau, à Agen le 12 juillet

La route continue vers le sud, où l’on retrouve Michel Dussau et son établissement éponyme. Le Grand de Demain 1999 recentre aujourd’hui plus que jamais son travail autour de ses producteurs locaux. À l’image de ses filets de rougets barbets planchés, accompagné de pommes de terre nouvelles, d'artichauts bouquets, d'une tartine de moëlle de bœuf et d'un jus de têtes à l'anis

La Grange, à Saint-Lary-Soulan le 13 juillet

Le Tour de France est venu ici pour la première fois en 1974 et a vu Raymond Poulidor s’y imposer. La Grange (1 toque), quel meilleur hommage serait-il pour ce champion fils d’agriculteur ? Dans son restaurant, Nicolas Aubiban promeut le terroir pyrénéen. L’agneau du pays printanier, avec l’épaule braisée et grillée et sa crème d’ail, en est un témoin.

  • Où ? 13 Route d'Autun, 65170 Saint-Lary-Soulan
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Rouge – Margaret Hôtel Chouleur, à Nîmes le 16 juillet

Au sein de l’Hôtel classé monument historique, c’est la cheffe Georgiana Viou qui officie dans les cuisines de Rouge - Margaret Hôtel Chouleur (3 toques). La "Grand de Demain" 2021 a abandonné la carte et propose deux menus baptisés découverte et dégustation à 110 et 160 euros. Les produits sont tracés et les producteurs mis en avant sur le descriptif, à l’image du Bleu du Grau-du-Roi fumé à froid suivi d’un ragoût de fèves et fraises fermentées.

Onaka, à Nice les 20 et 21 juillet

Le Tour de France des univers culinaires compte aussi une inspiration japonaise. Les chefs en provenance du pays nippon sont nombreux. À l’image d’Alexis Luong, chef d'Onaka (2 toques), qui est un des 109 de l’édition 2024. Dans une salle lumineuse et boisée, le chef offre un large spectre de créations qui peuvent se regrouper dans son menu omakase à 70 euros par personne. Il est suppléé par Alex Couvidat, saké sommelier pour la maison.

  • Où ? 12 Pass. Masséna, 06000 Nice
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© P Lattes - Marko Raguz

La Menthe Poivrée, à Gap le 18 juillet

Dans la préfecture des Hautes-Alpes, Ana et Fabien Rimasson proposent à leurs convives une cuisine de marché. Le graphisme des assiettes est aussi une variable importante pour le couple. Le restaurant La Menthe Poivrée (1 toque) possède deux menus, à 37 et 55 euros, avec des plats comme les cannelloni de saumon fumé maison, accompagnés de crabe, de concombre, de fromage frais et d’un gel kalamansi.

  • Où ? 8 Rue des 3 Frères Dorche, 05000 Gap
  • Lire l'avis Gault&Millau sur La Menthe Poivrée

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